15 mars 2023

Eucharistie et fraternité

Par SecTheo

Proposition d’une morale eucharistique au service de la charité fraternelle dans le contexte de la République Démocratique du Congo (extrait de thèse)

Le thème de la thèse en théologie morale que nous avons développé s’intitule : Eucharistie et fraternité. Proposition d’une morale eucharistique au service de la charité fraternelle dans le contexte de la République Démocratique du Congo.

En effet, il existe un lien très étroit entre l’Eucharistie et la fraternité qui en est la signification réelle et durable[1]. La dernière cène que Jésus a célébrée avec ses disciples fut un repas de fraternité et appel à vivre la fraternité. Le rite de la fraction du pain, qui l’ouvrait, signifiait clairement qu’autour de la table se scellait une communauté. Le partage de la coupe impliquait la communion profonde à une même mission et à un même destin[2]. À ce propos, le Concile Vatican II souligne que « la liturgie elle-même (et pour le cas échéant, la liturgie eucharistique) pousse les fidèles rassasiés des « mystères de la Pâque » à n’avoir plus « qu’un seul cœur dans la piété » ; elle prie pour « qu’ils gardent dans leur vie ce qu’ils ont saisi par la foi » ; et le renouvellement dans l’Eucharistie de l’alliance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pressante du Christ »[3]. De ce point de vue, comme le dit Jean Paul II, la célébration eucharistique est « la révélation la plus profonde et la meilleure célébration de la fraternité humaine des disciples du Christ et de ceux qui lui rendent témoignage »[4]. Partant, nous pouvons affirmer que là où se célèbre l’Eucharistie en vérité, là aussi se célèbre et se vit la fraternité car nous asseoir régulièrement au banquet eucharistique renouvelle, fortifie et approfondit non seulement nos liens fraternels mais nous engage également « vis-à-vis des autres, en particulier des pauvres, en nous apprenant à passer de la chair du Christ à celle de nos frères, en lesquels le Christ attend d’être reconnu, servi, honoré, aimé »[5].

Eu égard à ce que nous venons de dire, nous nous sommes demandé si les chrétiens congolais sont conscients que l’Eucharistie soit un événement de fraternité et un appel à vivre la fraternité [6]? La dimension festive et participative qui caractérise la célébration eucharistique en RDC ne devrait-elle pas se traduire en une vie de foi active par la charité ? Autrement dit, quel rapport y-a-t-il entre l’Eucharistie et le vécu de la fraternité en RDC ? Quelle morale eucharistique peut-on proposer à l’Église-famille de Dieu en RDC, confrontée aux défis et paradoxes de la fraternité ? La réponse théologico-morale à cette problématique ainsi posée, a constitué la spécificité de notre thèse.

Pour répondre à cette problématique nous nous sommes fixé d’abord l’objectif de montrer que l’Eucharistie est constitutive de l’être et de l’agir chrétien, qu’elle est source de la fraternité ; ensuite de proposer à l’Église-famille de Dieu en RDC une morale qui lui permette de sortir de l’enfermement cultuel eucharistique pour s’ouvrir à la tension dialectique entre la célébration des merveilles de Dieu dans l’Eucharistie et les tâches que cette célébration impose dans l’édification d’une fraternité universelle[7]. De ce fait, nous nous sommes inscrit dans la visée théologale, ecclésiologique et eschatologique de la morale qui consiste en l’instauration d’une fraternité universelle quand le Fils « remettra le royaume à Dieu le Père […] afin que Dieu soit tout en tous » (1Co 15,24.28).

La motivation de notre recherche part de ce que nous avons lu un jour sur le frontispice d’une église à Rome : « Ici on entre pour aimer Dieu et d’ici on sort pour aimer son prochain »[8]. Cette phrase nous avait tellement touché qu’elle était devenue objet de notre méditation et avait suscité notre curiosité intellectuelle. Ce que nous avons tout de suite noté ce que la participation à l’Eucharistie engage à une vie morale de charité. L’amour puisé à la source de l’amour qui est Dieu, ne reste pas enfermé dans l’édifice ecclésial, il doit plutôt surplomber les murs de l’église pour s’incarner dans la vie fraternelle.

En plus de cette motivation personnelle, il convient de rappeler que Benoît XVI recommandait aux Africains, en son temps, une vie d’intime communion avec Dieu et les autres, fondée sur l’Eucharistie comme moyen efficace pour construire une société fraternelle. Ainsi disait-il :

En effet, autour de la table du Seigneur sont réunis des hommes et des femmes d’origines, de cultures, de races, de langues, et d’ethnies différentes. Ils forment une seule et même unité grâce au Corps et au Sang du Christ. À travers le Christ-Eucharistie, ils deviennent consanguins, et donc authentiquement frères et sœurs, grâce à la Parole, au Corps et au Sang de Jésus-Christ lui-même. Ce lien de fraternité est plus fort que celui de nos familles humaines, celui de nos tribus[9].

Pour ces raisons, nous avons pensé, à la suite de Benoît XVI, qu’il est de tout intérêt de revisiter à nouveaux frais les mystères qui fondent et donnent naissance aux chrétiens et de trouver leurs implications dans la vie morale. Un de ces grands mystères de notre foi, c’est l’Eucharistie. Ce mystère « contient tout le trésor spirituel de l’Église »[10]; il est la source de sa charité et c’est en lui que l’Église trouve tout son élan vital et missionnaire ; il est l’anticipation de sa gloire au Banquet éternel des Noces de l’Agneau. Comme le dit mieux le Catéchisme de l’Église catholique, « l’eucharistie est le cœur et le sommet de la vie de l’Église car en elle le Christ associe son Église et tous ses membres à son sacrifice de louange et d’action de grâces offert une fois pour toutes sur la Croix à son Père ; par ce sacrifice, il répand les grâces du salut sur son Corps, qui est l’Église »[11]. Ainsi, notre curiosité intellectuelle nous a poussé à discerner comment l’élan vital et missionnaire que l’Eucharistie procure à l’Église universelle peut valoir aussi pour l’Église-famille en RDC, confrontée aux défis de la fraternité. Le choix de l’Église-famille en RDC est motivé par le fait qu’il s’agit de notre Église locale, l’Église dans laquelle nous sommes né et avons grandi, et que, par conséquent, nous connaissons assez bien.

En outre, les raisons personnelles qui ont décidément motivé notre recherche sont d’ordre ecclésial, liturgique et religieux. Au niveau ecclésial, la dernière publication de l’Encyclique Fratelli Tutti[12] et la convocation du troisième congrès eucharistique national dans l’Église locale de la RDC sur le thème de l’Eucharistie et la famille[13]ne nous ont pas laissé indifférent. Sur le plan liturgique, notre attention a été portée sur la publication de la troisième édition en langue italienne du Missel Romain qui, dans la formule de conclusion, introduit deux formules alternatives qui mettent l’accent sur l’annonce de l’Évangile et la glorification du Seigneur par la vie après la messe[14]. Enfin au niveau religieux, nous avons été interpelé par l’insistante exhortation de nos supérieurs religieux salésiens, ces dernières années, à devenir des témoins de la radicalité évangélique par une vie de communion fraternelle exemplaire[15].

Du point de vue méthodologique, notre approche était descriptive et interprétative dans les trois premiers chapitres ; dans le dernier chapitre, l’approche a été synthétique.

En ce qui concerne le contenu de la thèse, nous avons divisé notre dissertation en quatre chapitres :

Le premier chapitre – L’Eucharistie et la vie morale chrétienne – consistait à élucider le rapport intrinsèque que l’Eucharistie entretient avec la vie morale chrétienne. Il est ressorti de cette élucidation que la vie morale chrétienne, selon la Tradition de l’Église et le renouveau du Concile Vatican II, signifie une vie toute centrée sur le Christ, une vie de charité. En tant que telle, elle naît et grandit au moyen de la grâce sacramentelle. Elle se nourrit notamment dans l’Eucharistie, Sacrement de communion et de présence sacrificielle du Christ, gage et dégustation du Banquet eschatologique. Ainsi donc, la vie morale chrétienne doit devenir le lieu par excellence de la vérification et de la pérennisation de la charité fraternelle et pressante du Christ. Sur ce, nous avons conclu ce chapitre en affirmant que la célébration sacramentelle, plus spécialement celle eucharistique, et la vie morale, constituent des dimensions indissociables de l’existence chrétienne ; l’Eucharistie n’est pas indifférente à la vie morale des croyants, tout comme la vie morale ne l’est pas vis-à-vis de l’Eucharistie.

Étant donné que quand l’Église célèbre l’Eucharistie, c’est le Christ qui crée la fraternité de vie et de mission par l’offrande de lui-même, le deuxième chapitre – L’Eucharistie, l’Église et la fraternité – avait pour but l’étude du lien intrinsèque entre l’Eucharistie et l’Église du point de vue de la fraternité chrétienne. De cette analyse, nous retiendrons que la notion biblique de frère, qui s’étend à tous les hommes, trouve son fondement dans la foi en un seul Dieu et Père de tous. L’universalité de la fraternité trouve son sens plénier dans la parabole du bon Samaritain (cf. Lc 10,30-37) et quand Jésus s’identifie à tous les nécessiteux qu’il qualifie de plus petits de ses frères (Mt 25,40). L’examen des textes des Pères de l’Église Basile de Césarée, Jean Chrysostome et Augustin d’Hippone, a montré que l’Église en son début s’appelait Fraternité. Ainsi donc, elle est appelée à être au service de la fraternité. La théologie patristique du Christ-Frère ou du Frères dans le Frère, a aussi relevé que le Christ s’est fait, par son Incarnation, notre frère en vie humaine et, par le Baptême et davantage dans l’Eucharistie, notre frère en vie divine. En conclusion de ce chapitre, nous avons retenu que dans l’institution de l’Eucharistie Jésus crée une communauté de frères. Cette nouvelle fraternité, engendrée dans la communion eucharistique, deviendra ainsi l’Église appelée à partager la mission du Christ, celle d’être serviteur de la fraternité cosmique.

Le troisième chapitre – l’Église-famille de Dieu en RDC et les défis de la fraternité – avait pour finalité principale de relever et d’analyser des situations qui défient la fraternité dans l’Église-famille de Dieu en RDC. En analysant les fondements scripturaires et eucharistiques de la notion de l’Église-famille de Dieu, nous avons noté que, selon les Évangiles, la famille est une catégorie qui va au-delà des liens de sang ; elle signifie un groupe d’hommes et de femmes qui ont tout quitté pour suivre le Christ et qui ont Dieu pour Père. Ceci étant, la nouvelle famille des enfants de Dieu naît et s’édifie dans l’Eucharistie. Ensuite, nous avons présenté l’Église-famille de Dieu en RDC. Du point de vue historique, il est ressorti que, pour favoriser l’évangélisation en profondeur et la fraternité entre les chrétiens congolais, l’Église-famille de Dieu avait opté pour la création des communautés ecclésiales de base et l’inculturation de sa liturgie. De l’analyse des défis de la fraternité en RDC, nous retenons que la récurrence de guerres fratricides, les inégalités sociales trop criantes, l’insécurité des personnes et de leurs biens, la discrimination et le viol des femmes et des jeunes filles, le rejet des enfants dans la rue, la négation de la vie, le tribalisme, etc. sont autant de situations déplorables qui font obstacle à l’éclosion de la fraternité universelle en RDC.

Dans le quatrième chapitre – Proposition d’une morale eucharistique au service de la charité fraternelle en RDC – nous avons voulu, à partir de la charité eucharistique, proposer une morale en vue de la promotion de l’amour fraternel en RDC. Dans un premier temps, nous avons proposé un renouveau de la catéchèse eucharistique s’inspirant de la mystagogie et ayant pour tâche de montrer que l’Eucharistie est source de fraternité et engage à une vie de fraternité. Convaincu que la promotion de la dignité humaine et familiale est un élément important dans la construction de la fraternité, nous avons retenu, en deuxième lieu, que célébrer l’Eucharistie, c’est sceller une alliance pour défendre la cause de l’homme et s’engager en faveur de la famille. Le troisième point nous a permis d’affirmer que le Christ, par le service eucharistique, exprime sa solidarité et sa compassion envers tous les hommes mais plus spécialement envers les pauvres, les petits. Par conséquent, ceux qui partagent le pain eucharistique sont appelés à se mettre au service des autres, surtout les plus nécessiteux. Au quatrième point, il a été souligné que ceux qui prennent part à la table eucharistique, reçoivent force et nourriture qui les engagent dans la vie sociale au service de la fraternité fondée sur la réconciliation, la justice et la paix. Dans ce sens, il apparait clairement que l’ontologie de la substance eucharistique engage au service de l’homme et de la société. Nous sommes convaincu que l’intelligence d’une telle vision dynamique de l’Eucharistie peut considérablement contribuer à la construction d’une RDC plus juste et plus fraternelle.

Somme toute, l’apport de l’ensemble de notre réflexion a consisté à montrer qu’après la célébration de l’Eucharistie, il existe une vie eucharistique, une vie de fraternité. Notre recherche théologique et morale nous a permis de comprendre que « dans la liturgie et la célébration des sacrements, prière et enseignement se conjuguent avec la grâce du Christ pour éclairer et nourrir l’agir chrétien »[16] notamment dans le vécu de la charité fraternelle. En plus, nous avons aussi noté que la pratique sacramentelle comporte toujours un appel à devenir alter Christus, c’est-à-dire à vivre comme le Christ et par lui au service des frères et sœurs. En effet, si en participant à la messe nous offrons au Seigneur les joies et les peines du monde, en sortant de la messe, nous devons observer les engagements moraux, surtout à l’égard du prochain. Car sans engagements effectifs, la liturgie perd son sens, le culte eucharistique devient une confortable distraction, un semblant de culte. Tout comme l’Eucharistie atteint son accomplissement par une vie de charité, la vie de la charité naît et se perfectionne en restant branchée à l’Eucharistie, source de la charité : « sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5), dit le Christ. Ainsi, animée par la conviction selon laquelle la messe n’est pas une fin en soi, notre tentative de proposition morale eucharistique se veut une stimulation des chrétiens congolais à vivre hors de l’église les engagements pris à l’intérieur de l’église, notamment celui de vivre la charité fraternelle.

Après tout, il faut reconnaître que la fraternité reste un grand défi pour l’aujourd’hui de l’Église-famille de Dieu en RDC et pour l’histoire de toute l’humanité. Accueillir le don eucharistique signifie s’engager à vivre l’humanité (qui est elle-même une exigence fondamentale de la vie morale) en termes de fraternité. En réalité, le pain et le vin sont donnés à tous comme Jésus se donne pour tous, et donc, il n’est possible de manger en vérité ces dons que dans la mesure où l’on est disposé à reconnaître dans l’autre un frère et un ami nonobstant son rang social, son sexe, sa tribu et sa race. L’Eucharistie est un pain de sagesse et d’intelligence, un remède contre la folie de l’exclusion et de la haine ; elle agrandit nos horizons de fraternité et d’amitié. Car, dans la communion eucharistique, le disciple du Christ n’est plus membre d’une seule tribu mais devient frère universel de tout homme. En définitive, ce n’est que dans l’osmose de liturgie-vie morale que peut se construire la sainteté personnelle et communautaire en terme de fraternité. Cette sainteté commence toujours dans l’opus Dei (l’œuvre de Dieu) comme don préalable et fondateur qui suscite et accompagne l’opus hominis (œuvre de l’homme) considérée toujours comme réponse et comme synergie avec l’action divine[17].

Nous ne prétendons pas avoir tout dit de l’Eucharistie en rapport avec la fraternité, ni de la proposition morale eucharistique, de façon exhaustive et indiscutable. Notons que la clé interprétative de notre réflexion consistait à étudier le mystère eucharistique dans ses aspects doctrinaux, liturgiques et moraux. Malgré le caractère interdisciplinaire de cette méthode, nous reconnaissons avoir accordé plus d’attention à la dimension morale de l’Eucharistie à cause de l’orientation théologique et morale de notre thèse. En plus, dans nos investigations sur les défis de la fraternité en RDC, nous avons trouvé plus de sources qui décrivent les défis de la fraternité en Afrique dans son ensemble qu’en RDC en particulier. Mais puisque tous les sacrements sont essentiellement ordonnés à fonder la communauté et à y intégrer les frères et sœurs, dans l’avenir nous aimerions approfondir les dimensions morales des autres sacrements. Cependant, nous pouvons d’ores et déjà noter que s’il y a des mérites de cette thèse doctorale, c’est notamment celui d’avoir tenté de mettre en lumière l’Eucharistie dans son rapport avec la fraternité et celui d’avoir formulé, tant soit peu, une proposition morale basée sur la charité eucharistique au service du difficile apprentissage de la fraternité en RDC.

                                                                     Sylvain WOTO BOPE, SDB.


[1] D’ailleurs, en Lingala, l’une des quatre langues nationales congolaises, l’expression nouvelle alliance se traduit par bondeko bwa sika, ce qui veut direlittéralement nouvelle fraternité. Dans ce sens, l’Eucharistie, qui est le sacrement de la Nouvelle Alliance, peut aussi signifier sacrement de la nouvelle fraternité que le Christ inaugure dans son sacrifice pascal.

[2] Cf. J.-M. R. Tillard, Chair de l’Église, chair du Christ. Aux sources de l’Ecclésiologie de communion, Les Éditions du Cerf, Paris1992, 48.

[3] Concile Œcuménique Vatican II, Sacrosanctum Concilium [= SC], Constitution sur la Sainte Liturgie (4.12.1963), Centurion, Paris 1967, n. 10.

[4] Jean-Paul II, Redemptor hominis [= RH], Lettre encyclique le Rédempteur de l’homme (4.3.1979), LEV, Città del Vaticano 1979, n. 20.

[5] François, « Catéchèse sur l’Eucharistie. Les fruits de la messe », in https://liturgie.catholique.fr/accueil/la-messe/leucharistie-en-dehors-de-la-messe/294420-catechese-pape-eucharistie-fruits-messe/[consulté le 02.06.2020].

[6] Cf. Jean-Paul II, Dies Domini [= DD], Lettre apostolique sur le jour du Seigneur (31.5.1998), Libreria Editrice Vaticana [= LEV], Città del Vaticano 1998, n. 72.

[7] Cf. A. Thomasset, Interpréter et agir : Jalons pour une éthique chrétienne, Les Éditions du Cerf, Paris 2011, 353.

[8] Paroisse Sainte Marie Libératrice, Via L. Ghiberti, 2-00153 ROMA-TESTACCIO (Notre traduction).

[9] Benoît xvi, Africae munus [= AM], Exhortation apostolique post synodale sur l’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix (19.11.2011), LEV, Città del Vaticano 2011, n. 152.

[10] Concile Œcuménique Vatican II, Presbyterorum ordinis [= PO], Décret sur le ministère et la vie des prêtres (7.12.1965), Centurion, Paris 1967, n. 5.

[11] Catéchisme de l’Église catholique [= CEC], Centurion, Paris 1998, n. 1407.

[12] Cf. François, Fratelli tutti [= FT], Lettre encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale (3.10.2020), Les Éditions du Cerf, Paris 2020.

[13] Cf. Conférence Épiscopale Nationale du Congo [= CENCO], Lettre pastorale d’annonce et de convocation eucharistie et famille. « Ils étaient assidus à l’écoute de la Parole et à la fraction du pain » (Ac 2, 42), Kinshasa 31 juillet 2018. L’annonce de la convocation du Congrès eucharistique est aussi évoquée dans l’article de L. Ngoy, « Vers le troisième congrès eucharistique national dans l’église famille de Dieu au Congo », in Telema. Lève-toi et marche 1-2/20 (Janvier-décembre 2020) 47-52.

[14] Le 8 décembre 2019, le Cardinal Gualtiero Bassetti, Président de la conférence épiscopale Italienne, a promulgué un décret sur la troisième édition italienne du Missel Romain. Ce nouveau Missel présente quelques nouveautés, entre autres l’introduction des formules alternatives du Rite de conclusion (p. 453) : « Andate e annunciate il Vangelo del Signore » et « Glorificate il Signore con la vostra vita. Andate in pace ».

[15] Cf. Salesiani di Don Bosco, Capitolo Generale XXVII. Testimoni della radicalità evangelica. Lavoro e temperanza, Editrice S.D.B, Roma 22 febbraio-12 Aprile 2014, n. 41.

[16] Catéchisme de l’Église catholique [= CEC], Centurion, Paris 1998, n. 2031.

[17] Cf. P. Visentin, « La vita che si fa liturgia e la liturgia che si fa vita », 497.